Bonjour à toi, je m'appelle Beth Irene Boland, née Marks, mais tu peux aussi m'appeler Beth. J'ai 45 ans. Dans la vie je suis hétérosexuelle et actuellement en instance de divorce. On me dit souvent que je ressemble à Christina Hendricks, et surtout je suis issu de À mère armée.

Beth Boland a été durant 20 ans une femme exemplaire, ordinaire et aimante. Elle s’occupait des enfants, de la maison, faisait les courses et l’entretien ménagé. C’était la fée du logis pendant que son mari partait travailler dans son concessionnaire automobile.  Leur vie semblait parfaite de l’extérieur. La famille américaine parfaite est composée d’hypocrisie et de faux semblants. D’un bonheur souvent faux et illusoire. Celle de Beth n’y échappait pas. Un jour, les mensonges ont été révélés, des plais ont été ouvertes. Son mari a amassé de nombreuses dettes sans le dire à son épouse, mais pas seulement. Si cela avait été seulement un mauvais jugement monétaire, leur couple serait toujours debout et jamais les choses ne seraient devenues ce qu’elles sont. Ce qui a détruit Beth, c’est la découverte des tromperies de son mari, qui fréquentait quelques femmes dans son dos, même sa secrétaire. Comme quoi, faire confiance à un homme est dangereux.

Elle n’est pas seule dans la merde et à avoir besoin d’argent. Sa petite sœur, Annie, a du mal a s’en sortir avec son petit boulot de caissière et doit avoir un avocat pour ne pas perdre sa fille et leur meilleure amie, Ruby, voit l’état de son aînée se détériorer sans pouvoir payer le médicament qui pourrait la sauver. Le trio n’a pas le choix de trouver une solution, sinon leurs familles pourraient en partir. Au début, ce n’était qu’un fantasme comme beaucoup de pauvres peuvent en avoir. Suffirait de braquer une seule épicerie et toutes trois serait à l’abri du besoin. Plus elles y réfléchissaient et plus le plan devenait alléchant. Leur suffisait de braquer l’épicerie où travaillait Annie. Ce serait comme un jeu d’enfant puisqu’elles connaissaient le magasin comme leur poche et le gardien de sécurité n’était clairement pas le plus brillant de tous. C’est comme ça que trois femmes, mères de famille, se mirent les pieds où il ne fallait pas, dans l’univers du crime. Comme prévu, le braquage fut simple et il n’eut aucun blessé. Elles revinrent chez elle avec la tune… Trop de tune. Une somme exagérée pour un petit commerce de quartier. Si Beth se garda une petite gêne, Annie et Ruby eurent moins de remords à dépenser leur part du magot.  Un jour, un homme peu fréquentable se présenta à elles. Rio, un baron du crime voulait qu’elles lui rendent son argent, sinon elles allaient le regretter. Elles s’empressèrent à ramasser l’argent afin d’avoir la paix. Cela aurait pu finir ici, mais pourtant… Non. Beth voulait plus. Beaucoup plus. Sa vie de mère au foyer ne lui allait plus et elle avait besoin du sentiment d’adrénaline que le crime lui procurait. Ainsi, les trois amies dévirent blanchisseuses de fausse monnaie au compte de ce criminel très peu compréhensif ni très patient.

Évidemment, les choses se compliquent. Rapidement, le gérant supervisant Annie comprend qu’elles sont derrière le braquage et les menaces. Il tente même de violer son employée. Elles doivent le kidnapper et s’assurer qu’il ne puisse rien dire. En suite, elles ne peuvent plus aller dans les magasins pour leur magouille puisqu’elles sont vite virées de ces derniers. Ainsi, elles engagent des femmes en leur faisant croire qu’elles sont des clientes mystères qui testent l’expérience client de certaines boutiques. L’une d’elles n’est pas stupide et lorsqu’elles tentent de la virer, elle comprend que cette petite affaire n’est pas très légale. Cette mère de famille peu scrupuleuse et pauvre exige de l’argent pour qu’elle garde le silence. C’est même elle qui sera la cause d’un accident qui fera croire au trio que l’homme qui veut les voir tomber, le gérant, qu’il est mort et en morceau dans un sac poubelle qu’elles devront jeter aux ordures. En fait, ce n’est pas lui. Elles courent partout afin de régler un tas de problèmes, cachant les preuves qui les accableraient, surveillées de près par un argent du FBI qui compte bien faire arrêter le cerveau, Beth. Cette dernière se rapproche de Rio qui deviendra son amant. Elle en tombera amoureuse, mais elle comprendra que l’amour de cet homme est dirigé vers l’argent qu’elle lui fournit. Tout semble enfin bien se terminer lorsque Beth se retrouve forcée par ce dernier à tuer l’agent Turner et qu’elle décide plutôt de tirer sur son employeur, refusant de tuer un innocent. Elle le croit mort, comme sa sœur et Ruby.

Actuellement, Beth est en recherche d’emploi. Les trois femmes tentent de reprendre une vie ordinaire, mais la rouquine déteste le train-train quotidien des femmes de banlieue et compte bien reprendre ses activités criminelles en étant maintenant la chef des opérations. The Queen. Depuis qu’un chaudron apparaît chez elle de manière aléatoire comme par magie et lui permet d’être transporté dans des univers alternatifs très étranges, elle songe grandement à l’utiliser pour commettre des vols sans que personne ne puisse la retrouver chez elle. Enfin, c’est ce qu’elle pense… Il faut dire que cela l'a beaucoup perturbé de voir de la magie, mais elle s'y est faite assez vite. Elle l'ignore, mais elle est actuellement enceinte. Est-ce son mari ou Rio le père? Aucune idée...

Attention, Beth est peut-être une mère, mais cela reste une femme courageuse et protectrice. Elle serait prête à tout pour protéger ses proches, même à tuer même si elle y répugne.

De l'autre côté de l'écran ~

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