Bonjour à toi, je m'appelle Rollo Alexander Fitzwilliam, mais tu peux aussi m'appeler Fitz. J'ai 35 ans. Dans la vie je suis bisexuel et actuellement veuf. On me dit souvent que je ressemble à Matthew Goode, et surtout je suis issu de A la Croisée des Mondes.

Caractère : Rollo est un homme qui a toujours su dissimuler la moindre de ses émotions. Colère, tristesse, dégoût, il le cache derrière un agréable sourire ou un regard en coin suivant les cas. Rollo est un homme fidèle, sur qui on peut compter en toutes circonstances, que ce soit pour garder un secret ou pour appuyer sur la gâchette. Il n'est pas du genre causant, et préfère le plus souvent garder le silence. Son daemon est bien plus bavard, à condition bien entendu d'arriver à l'amadouer.  Bucéphale est l'expression même de la férocité. Du genre belliqueuse, elle porte très bien son nom et n'hésite pas à foncer dans le tas quand il s'agit de défendre Rollo contre des animaux ou des hommes. Du genre taquine, elle n'a pas la langue dans sa poche et n'a pas peur d'être franche et sincère. Mais revenons à Rollo. Concentré et patient, il aime le travail bien fait et prendra tout le temps qu'il faudra pour ça. Tel un chasseur guettant sa proie, il fera face à toutes les conditions pour réussir sa mission. En revanche, il est souvent sujet à la morosité, de part sa tragique histoire. Il fume régulièrement, pour le plus grand désespoir de Bucéphale qui déteste l'odeur de la fumée.

Particularité :  Rollo, comme tous les êtres humains de son monde, a un daemon. Il s'agit de la manifestation de sa propre âme qui a pris la forme d'un animal. Quand il était enfant, son daemon pouvait se transformer en n'importe quelle bête, et elle a fini par se stabiliser, prenant une apparence plus définitive, quand il approchait de l'âge adulte. Son daemon a donc pris la forme d'un carcajou, qui symbolise l'agressivité, la férocité mais également son endurance au combat ou sur le terrain. Comme tous les daemons, elle est soumise à quelques règles qui rythme sa vie aux côtés de son humain : elle ne peut guère se séparer de lui, au prix d'une grande douleur pour les deux. Avec de l'entrainement cependant, ils parviennent à s'écarter l'un l'autre sur environ deux mètres, mais cela reste très désagréable. Toute douleur ressentie chez l'un est également sentie chez l'autre. Ils sont indissociables, l'un faisant partie de l'autre et inversement. Lorsque Rollo mourra, son daemon s'évaporera dans un nuage de poussière, et elle ne le suivra pas dans le monde des morts. Dans le monde de Rollo, il est formellement interdit de toucher un daemon qui n'est pas le sien. C'est vu comme une grave atteinte à l'intimité de la personne.


Histoire :

Que dire à mon sujet ? Bien des choses.

Je ne suis pourtant pas un vieillard, mais j'ai vécu suffisamment d'aventures pour éveiller la curiosité de bien des gens. Je suis un voyageur et un combattant sans aucune pitié ni scrupule. Mais rien ne me prédestinait à cela.

Je suis né à Glasgow, c'est tout ce que je sais. J'ignore qui ont été mes parents. Ils m'ont déposé au pied d'une cathédrale, un soir de pluie, et ils sont partis, nous laissant Bucéphale et moi, abandonnés. On me donna le nom de Rollo Fitzwilliam,  car c'est l'un des jardiniers, du nom de William Brown, qui me trouva. Bucéphale est mon daemon. A ma naissance, elle est apparue, sous la forme d'un souriceau. Les bonnes sœurs lui ont donné ce nom car elle ne cessait de donner de petits coups de tête contre ma propre tempe, comme si elle cherchait à... Je ne sais quoi, elle même n'a jamais su me dire. Bucéphale, une vraie tête de bœuf. Elle n'en a heureusement jamais pris la forme, sauf pour me défendre étant enfant. Car, en effet, je n'ai pas eu une enfance facile. Je n'étais pas le seul môme à avoir été abandonné, et, alors que je rêvais dans mon coin, lisant ces romans d'aventures, les autres me lançaient des cailloux, me traitant d'imbécile, de binoclard. A cette époque, en effet, je portais de grosses lunettes rondes, et je passais mon temps en solitaire, à l'écart. Bucéphale, sans jamais oser toucher un seul des enfants, n'hésitait pas à s'en prendre à leur propre daemon. Elle incarnait l'agressivité que je refoulais quotidiennement.

Agressivité qui se manifesta enfin à l'âge de douze ans, quand je fus renvoyé de la classe après avoir frappé l'un de mes camarades. Bucéphale était fière de moi. Ce garçon là était allé trop loin. D'ordinaire, je supportais bravement les moqueries et les bousculades, mais cet élève là a eu la très mauvaise idée d'attraper la queue de Bucéphale, qui avait pris la forme d'un chat. Je me rappelle encore du cri de mon daemon et de l'horrible sensation de malaise que j'ai ressenti. J'ai failli tomber au sol tant je me sentais mal. Sans réfléchir, je me suis jeté sur lui et l'ai roué de coups. J'en suis sorti avec une punition, un œil au beurre noir et une paire de lunettes en miettes, mais Bucéphale avait été vengée. Au fil des semaines, puis des mois, j'ai appris à ne plus rien laisser passer, au risque de compromettre ma propre scolarité. Mes notes étaient loin d'être mauvaises, mais ma mauvaise conduite ne jouait pas en ma faveur. A l'âge de quinze ans, j'étais devenu un adolescent que plus personne n'osait contrarier. Bucéphale avait pris sa forme définitive, un carcajou, ce qui a contribué à me donner une réputation de mauvais garçon. Il y avait un inconvénient à cela : je n'avais guère d'amis. Mais je m'en fichais. J'avais mon daemon, et un espoir dans la vie : sortir d'ici.

A l'âge de vingt ans, je me suis engagé dans l'armée. Ma dévotion et mon envie de faire mes preuves m'ont conduit à devenir garde pour le Magisterium. J'escortais des évêques, veillait à la protection des illustres palais. J'avais trouvé un sens à ma vie, et j'y mettais toute mon âme. Rapidement, j'ai pris la tête de ma propre compagnie. Bucéphale elle même était fière de faire de l'ombre aux daemons doberman qu'on avait l'habitude de voir chez les gardes. Je supervisais les entrainements, dirigeait les missions. Je suis rapidement devenu un expert dans le combat au sabre, au couteau et j'excellais au tir. Le palais était pour moi mon foyer, et la parole du Magisterium faisait office de loi à mes yeux. La vie continua à me sourire quand, sept ans après mon incorporation, j'ai épousé une charmante jeune fille aux cheveux d'or nommée Sarah. Elle travaillait en tant que femme de ménage, et ça été un vrai coup de foudre. Son daemon, un petit chevreuil, s'entendait à merveille avec Bucéphale qui, étrangement, n'a jamais cherché à le soumettre. Sarah m'a donné une fille un an après notre union, et nous l'avons baptisée Rosie.

Tout allait pour le mieux, jusqu'au début des enlèvements d'enfants. Malgré mon statut, j'ignorais que le Magisterium était derrière tout ça, et je m'inquiétais pour Rosie. Elle disparu alors que j'étais en mission d'escorte, loin de Londres. Sarah était dans tous ses états. Elle avait emmené Rosie à la fête foraine, et elle avait échappé à la vigilance de sa mère. Elle était depuis lors introuvable. Malgré nos recherches, nous ne parvenions pas à la retrouver. Les mois passèrent, et nous avions perdus espoir quand une troupe de gitans revint avec les enfants enlevés. La plupart étaient sains et sauf et ils étaient heureux de retrouver leurs parents, mais un petit groupe demeurait à l'écart, dans un horrible silence. Je me suis approché, la main de Sarah serrait la mienne de toutes ses forces. Rosie se tenait là, emmitouflé dans une chaude parka de fourrure. Ses yeux fixaient le vide, et elle ne parut pas nous reconnaitre. Bucéphale remarqua tout de suite ce qui n'allait pas avec les enfants : ils n'avaient plus leur daemon. Celui de Rosie lui avait été arraché par les scientifiques qui travaillaient pour le Magisterium, car ils estimaient qu'un daemon prenant sa forme définitive était l'incarnation du péché sur terre. En séparant les enfants de leur daemon, ils restaient pur et innocent jusqu'à la fin... C'est ce qu'ils disaient, moi, je ne voyais que l'amère réalité. Ma fille était devenue un pantin de bois, indifférente au monde qui l'entourait, réagissant à peine aux paroles de ses propres parents. Elle quitta ce monde une semaine après être revenue à la maison, et sa mère ne tarda pas à la rejoindre. Elle était devenue méconnaissable. Son daemon d'ordinaire si joyeux marchait tête basse. Elle disparu un soir de pluie, et on la retrouva dans la Tamise quand le jour se leva.

Complètement anéanti, désabusé par ceux qui nous dirigent, j'ai tenté le tout pour le tout en m'attaquant seul à l'un des évêques, qui était bien entouré. Fou de chagrin, désespéré, j'ai attaqué mes propres confrères. Ils ont eu beaucoup de mal à me maitriser. Bucéphale était déchainée, elle mordait, griffait les daemons de mes adversaires. Ils ont du s'y mettre à quatre pour la repousser et je pense encore que c'est un miracle si nous avons pu nous enfuir, car ils nous auraient tué sans aucune pitié.

Depuis lors, je suis un fugitif, j'ai tout perdu : famille, foyer, travail. J'ai du quitter Londres en catastrophe, avec mon daemon transi de douleur dans les bras. Je gagne un peu d'argent en tant que mercenaire. Un voyageur me parla alors du Chaudron, qui n'avait rien à voir avec le portail vers l'autre monde d'Asriel, mais qui, apparemment, conduisait au même résultat. Voyant une occasion de tout reprendre de zéro, je l'ai laissé m'emporter, quittant le monde qui m'avait vu naitre sans le moindre remords.

De l'autre côté de l'écran ~

Pseudo : Dardalion
Prénom : Florine
Âge : 25 ans
D'où tu viens ? Du sud de la France
Comment t'es arrivé sur le forum ? Je le connais depuis longtemps hé hé
Tes séries préférées ? Downton Abbey, His Dark Material, A discovery of witches, The Alienist
Tes films préférés ? V pour Vendetta, Harry potter,
Tes livres préférés ? L'Assassin Royal, Le nom du vent, les Piliers de la Terre
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