Bonjour à toi, je m'appelle Coraline Jones, mais tu peux aussi m'appeler Coco. J'ai 26 ans dont 15 de psychothérapie. Dans la vie je suis demisexuelle et actuellement trop maladroite pour trouver le prince charmant. On me dit souvent que je ressemble à Lalisa Manoban, et surtout je suis issu de Coraline (livre).

« Si les contes de fées sont plus vrais que vrais, ce n’est pas parce qu’ils disent que les dragons existent, mais qu’ils disent que les dragons peuvent être vaincus »

Chapitre 1 : Il y a un avant et un après
Coraline Jones est la fille unique de Charlie et Mel Jones. Née à Pittsburg, en Angleterre. Elle vécut pendant les onze premières années de de sa vie dans cette petite bourgade. Elle y avait ses amis, elle y avait sa vie. Sa mère était une informaticienne qui travaillait à distance pour un musée en tant qu’ancienne anthropologiste tandis que son père était romancier. Chacun avait pour rêve de voyager mais ne purent le faire avec l’arrivée de leur petite fille. Du moins, c’était ce dont Coraline était persuadée. Puis soudainement, elle fut arrachée à sa vie. Ses parents quittèrent la ville pour emménager dans un petit appartement.  N’ayant pas assez d’argent, ils ne purent acheter la maison au complet.
« C’était une très vieille maison, avec un grenier sous le toit, une cave en sous-sol et un jardin à l’abandon plein d’arbres très grands et très vieux »

Cette dernière était découpée ainsi :
L’appartement des Jones
L’appartement de Mr Bobo, un artiste polonais un peu fou qui faisait un élevage de « souris savantes »
L’appartement de deux vieilles filles : April Spink & Miriam Forcible. Des anciennes actrices qui vivaient avec des terriers blancs à qui elles donnaient des noms d’humains
Un dernier appartement qui était condamné et non loué

Chapitre 2 : L’exploration
«  En ce qui me concerne, tu peux faire ce que tu veux tant que tu ne salis rien »

Pendant les quinze premiers jours, Coraline eut tout le loisir d’explorer les environs. Elle aimait vagabonder à droite et à gauche. La fillette ne cessait de se rappeler la fois où avec son père, ils étaient allés explorer à vingt minutes de chez elle. Et où son père avait pris une trentaine de piqûres de guêpes pour protéger sa fille. Ainsi, elle trouva un jardin qui était dans un piteux état, un terrain de tennis à l’abandon, un puits dont on lui avait déconseillé de s’approcher et une grande prairie. La fillette aimait explorer les environs, elle aimait vadrouiller. A plusieurs reprises, elle croisa un chat noir qui la fixait avec un air hautain de ses grands yeux verts avant de s’enfuir dès qu’il la voyait approcher. Quand elle ne pouvait pas sortir à cause d’une pluie, elle se surprenait à regarder des documentaires à la télévision pour enrichir ses connaissances. Sa mère ne cessait de lui répéter : « tu ne vas pas sortir par un temps pareil, Coraline Jones »

S’ennuyant et étant une petite fille hyperactive, elle partit voir son père tentant de remettre sa frange en place. Ce dernier était occupé à taper et ne la regardait même pas. « Comptes les portes et les fenêtre. Dresse la liste de ce que tu trouveras de bleu. Monte une expédition pour partir à la découverte du ballon d’eau chaude. Et laisse-moi travailler tranquille. ». Elle aimait qu’on lui lance des défis. La petite fille vint se munir d’un calepin et fit donc le tour de la maison. Elle trouva le chauffe-eau assez rapidement dans un placard de la cuisine. Il y avait en tout 153 choses de couleur bleue, 21 fenêtres et 14 portes. Du moins, il y en avait 13 car la dernière était condamnée. Sa mère lui expliqua alors qu’avant ces appartements étaient en réalité une grande maison. Et qu’en découpant la maison, ils durent sceller des portes. Elle lui montra une clé noire assez ancienne, déverrouilla la porte pour voir un mur de briques. Mel, satisfaite, quitta sa fille pour sans refermer la porte derrière elle.

Terreur nocturne

Le soir-même, Coraline endormie, entendit du bruit comme quelque chose en train de gratter sur le plancher. Elle enfila ses pantoufles et sa robe de chambre pour voir un être filiforme pour se rendre dans ce salon où elle n’avait pas le droit d’aller car il comportait des meubles précieux. L’être disparut et elle retourna se coucher pour entendre cette comptine :
« Petits, on est et des milliers
Des milliers tout petits, ohé !
Avant vous on était là
Après vous, on sera là »

Dès le lendemain, elle enfila un manteau bleu, une écharpe rouge et des bottes en caoutchouc jaunes. Une brume épaisse s’était étendue sur le jardin et elle eut toutes les peines du monde à se rendre chez les vieilles dames. Une fois sur place, Coraline eut droit à une lecture dans les feuilles de thé et un présage funeste comme quoi elle était en danger. L’une des anciennes actrices lui remit un caillou troué alors qu’elle rencontre Monsieur Bobo qui lui réitéra le présage. Pour donner suite à une dispute avec sa mère au sujet de gants vert fluo, Coraline en profita que cette dernière fut partie aux courses pour dérober le trousseau de clé et ouvrir la porte.

Chapitre 3 : De l’autre côté de la porte
Première fois
Coraline passa au-travers de la porte pour se retrouver dans son salon, mais il ne s’agissait pas de son salon. Elle le remarqua des suites de la peinture qui trônait au mur et où le garçon avait une tête différente. Elle tomba donc sur une femme qui ressemblait à sa mère. Mais elle avait la peau blanche comme un linge, qu’elle était grande et mince, et qu’elle avait des ongles rouge sombre pointus et recourbés. Ses cheveux étaient noirs, ondulaient autour de sa tête comme des serpents. Coraline, méfiante, s’approcha pour céder à sa faim et se mettre à table. Alors que sa mère ne faisait que du surgelé, que son père élaborait des « recettes » immangeables ; celle qui s’était présentée comme son autre mère lui avait fait un délicieux poulet rôti et des petits pois. Le dîner terminé, elle inspecta la maison, trouva sa chambre qui était d’un vert et rose affreux avec un coffre à jouets où ceux-ci étaient animés. Là, Coraline tomba sur les rats qui se mirent à chanter :
« Des dents on a, une queue on a
Une queue on a, des dents on a
A votre chute, on était là
A votre sacre, on sera là »
Puis après ça, ceux-ci partirent revoir l’étrange voisin pour s’infiltrer sous ses vêtements. Le plus gros allant se percher sur la tête du vieil homme sous les yeux éberlués de Coraline.

Chapitre 4 : Le chat
« Un chat, ça n’a pas de nom »
Alors qu’elle sortit de la maison, la fillette remarque que même la devanture était différente. Ainsi devant l’appartement des deux dames trônaient un panneau avec « TRIOMPHE » en lettres clignotantes. Prête à aller voir, elle fit la rencontre du chat qui pouvait parler. La demoiselle le trouva désagréable, sarcastique et un peu cruel. Ce dernier aimant torturer les rats pour le plaisir. La première conversation ne fut pas des plus agréables et elle le quitta pour rejoindre le spectacle. L’ouvreur n’étant autre qu’un terrier blanc parlant qui la fit s’installer dans une salle grande comme un théâtre où se jouait le spectacle. Ainsi, elle eut le loisir de voir l’une d’elle jongler et l’autre la suivre sur un monocycle. Coraline fut invitée à participer au spectacle et manqua de se prendre un couteau avant d’être récompensée par des chocolats. Trouvant le goût bizarre, elle décida de les laisser aux chiens avant de retourner voir les autres parents. Méfiante, la petite fille se dérobe sous les caresses de son autre mère. Voyant ce que cette dernière lui proposait pour rester en échange de lui coudre des boutons noir brillant à la place de ses yeux. Effrayée, la petite fille refit le chemin inverse.

Chapitre 5 : La disparition de Charlie et Mel Jones
« La famille c’est moi toute seule désormais »
Coraline n’est pas trop alertée par le départ de ses parents, habituée. Cependant, au bout de la seconde nuit, elle se met à sangloter silencieusement. Réveillée par le chat qui attendait au-dessus d’elle, elle vint à comprendre que ses parents étaient retenus par l’autre mère. Son premier réflexe est d’appeler la police qui ne la croit pas. Donc elle décide de se munir de bougies, d'un bougeoir et de deux pommes pour détacher la vieille clé du trousseau et rejoindre l’autre côté, accompagnée du chat. Pendant le voyage, elle lui raconte l’histoire de son père et des guêpes.

Seconde fois
« Le courage c’est quand on a peur mais qu’on y va quand même »
Alors qu’elle arrive jusqu’à l’autre mère, cette dernière lui montre ses parents au travers du miroir. Auparavant, Coco les avait vus, l’appelant au secours. Cette fois-ci, elle les voit revenir de voyage mais sait que ce n’est pas vrai. L’autre mère envoie un rat pour récupérer la clé qu’elle cache. Ainsi, elle s’enfuit et retrouve le chat en explorant les limites du monde créé par la mégère. « Elle a besoin de quelqu’un à aimer, je crois. Quelqu’un d’autre qu’elle-même. Ou alors, elle a besoin de se nourrir. Difficile à dire avec ce genre de créatures. »

Chapitre 6 : Le défi
Premier jour
« Lance-lui un défi. Je ne peux pas te garantir qu’elle se comportera loyalement mais je sais que les êtres dans son genre adorent les jeux et les défis à relever. »
A son réveil, Coraline troque son pyjama contre une tenue un peu plus confortable. A savoir un jeans noir avec un pull gris muni d’étoiles. Elle se rend compte qu’elle est piégée dans une boucle et retrouve le chat qui torture un rat sous ses yeux, l’informant que ces créatures sont les espions de l’autre mère. Refusant l’amour de cette dernière, elle se retrouve enfermée dans le miroir où elle fait la rencontre de trois enfants sous forme spectrale. Ces derniers étant les anciennes victimes de celle qu’ils surnomment : la mégère. Les enfants lui conseillent de lancer un jeu en faisant attention pour récupérer leurs âmes et ses parents qui sont enfermés dans la boule à neige. Avant de disparaître, l’un d’eux chuchote à Coraline de se servir du caillou troué. Et Coraline s’endort à même le sol.
« C’est elle qui nous y a abandonnés. Elle nous a volé notre cœur, elle nous a volé notre âme, elle nous a pris notre vie puis nous a enfermés ici et dans le noir, et elle nous a oubliés. »


Second jour
« Dans ce cas, vous me laissez partir. Vous libérez tout le monde – mes vrais parents, les enfants morts, tous ceux qui sont pris au piège ici. »
Dans un premier temps, elle propose un défi à l’autre mère où elle doit réunir les trois âmes et ses parents. La mégère refuse de lui donner un indice et elle décide de partir en exploration. La première bille se trouve au fond du coffre à jouets et apparaît à Coraline sous la couleur d’une tulipe orange et éclatante. En sortant Coraline se retrouve aux prises de la colère de son autre mère qui déclenche une tempête de sable. Avec une certaine difficulté, elle retourne au théâtre pour se faire attaquer par les terriers devenus des chauves-souris. Coraline se défend pour trouver la bille entre les mains des deux actrices devenues un être difforme qui tente de se défendre. Cette dernière se matérialise sous la lueur mordorée à l’éclat à la fois chaud et vif de la chrysalide. Son autre mère l’attendant à la sortie, elle lui montre sa trouvaille avant d’avoir une fausse piste de la part de cette dernière. La gamine va dans l’appartement abandonné pour trouver son autre père sous la forme d’une larve dans la cave. Après un combat avec lui, elle comprend que la dernière bille est avec les rats.

« On a des yeux, on a du cran
On a une queue, on a des dents
Vous aurez c’que vous méritez
Quand on quittera nos cavités. »
Sur place, elle se retrouve face à vingt rats et trouve la bille qui scintille comme un astre dans la gueule du plus gros des rats qui s’enfuit. « Il semble t’avoir expliqué que même en temps normal, je n’aime guère les rats. Mais celui-là apparemment, il te le fallait ! J’espère que tu ne m’en veux pas d’être intervenu ». Ce dernier décapite le rat avant de se rendre compte qu’ils sont coincés. Coraline attrape le chat et retrouve la mégère avant de faire diversion, l’induisant en erreur l’emplacement de ses parents et la poussant à sortir la clé. Là, elle jette le chat sur la chose, prend la clé et s’enfuit avec ses parents. Aidée par les fantômes et accompagnée de son nouvel ami, elle ferme la porte à clé pour se coucher à même le sol, épuisée.

Chapitre 7 : Retour à la vie normale
Coraline sera réveillée par sa mère qui la porte jusqu’à son lit. Le soir, elle savoure la recette de son père et mettra les billes sous son oreiller. Là, dans son rêve, elle fera la fête avec les enfants en mangeant et jouant. Mais ces derniers l’informent que ce n’est pas fini. Ainsi en pleine nuit, elle sera réveillée par la main droite de la mégère qui tente de récupérer la clé. Coraline, agacée, la piègera grâce à l’aide de Monsieur Bobo en accrochant la clé à un bout de ficelle et la posant sur une nappe alors qu’elle tournait la tête. Mais la nappe était posée sur le vieux puits et la main tombera dedans. Coraline et le chat scelleront ce dernier avant de se quitter bons amis.
« Mon petit bout de chou qui se tortille
Ma sorcière de petite fille,
J’te donnerai de la bouillie,
Et d’la glace à la vanille,
Des bisous et des câlins.
Mais des toasts aux cancrelats,
Ça c’est sur, t’en auras pas ! »

Chapitre 8 : Une nouvelle histoire
Ainsi Coraline put commencer à vivre normalement avec ses parents. Elle vint à grandir et à quitter la demeure familiale, cette peur viscérale de retomber l’autre mère vrillant son ventre et coûtant une fortune à ses parents en psychanalyse. La jeune femme grandit, devient jolie même si la confiance en elle, ce n’est pas trop ça et revient fréquemment pour rendre visite à sa famille. Passionnée (ou plutôt obsédée) par les plantes, elle entame des études de paysagiste, aime de temps en temps les mauvaises personnes qui jouent avec son cœur. Et doit enterrer ses parents. Son père mourra en premier d’un cancer et sa mère le suivra dans la tombe. Alors la voici qui revient chez elle comme gardienne, évitant que le monstre et que le monstre ne soit relâché. Elle a la désagréable surprise de retrouver Le Chat. Ce dernier la guide et elle se rend compte, hélas, que la petite porte est ouverte. Apeurée, la demoiselle décide d’y aller tout de même. Pour trouver un chaudron. Curieuse, avec le félin qui s’est remis à jacasser, elle en prend une louche, la boit. Et atterrit toujours avec son chat à Beacon Hills, une ville inconnue. L’ambiance est aussi lugubre que chez elle, étouffante. Elle a peur mais enhardie, la jeune paysagiste décide de partir en exploration. Toujours cette peur des monstres vrillant son petit ventre.

De l'autre côté de l'écran ~

Pseudo : Padawan
Prénom : Tiffanie
Âge : 33 ans
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Tes livres préférés ? ACOTAR, Fourth Wing, Caraval (saga) Percy Jackson, Hunger Games, Harry Potter, Grisha Universe (Matthias  ), les Stephen King, les Joel Dicker et les Ali Hazelwood (je lis trop sorry)
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