Bonjour à toi, je m'appelle Dean Winchester, mais tu peux aussi m'appeler Batman. J'ai 42 ans. Dans la vie je suis principalement hétérosexuel mais ouvert à l'exception qui confirme la règle et actuellement célibataire. On me dit souvent que je ressemble à Jensen Ackles, et surtout je suis issu de Supernatural.

Certaines histoires sont joyeuses et certaines histoires sont tristes. Certaines histoires sont vraiment agréables à réécouter et d'autres sont tout simplement effroyables de médiocrité. D'autres aussi sont des exutoires à la colère et d'autres des cataplasmes de réconfort. Certaines histoires réveillent les consciences mais cette histoire ci n'est pas là pour ouvrir vos yeux.

Soit loué les histoires qui brisent votre foi, écrasent vos espoirs qu'après la mort se trouve plus. Car plus horrible encore qu'est l'implacable fatalité de la pensée humaine quand l'Homme conçoit que son monde se résume à sa seule existence, il y a cette vérité que vous n'êtes pas prêt à écouter. Dieu vous hait. Oh ce fils de Babylone nous hait tous, car dans son monde il n'y a que sa seule présence autour de laquelle chaque âme, chaque être du plus insignifiant au plus titanesque tournoient autour de son cul doré et béni par ses soins.

L'histoire de Dean Winchester s'écrit sous la plume de Dieu et aussi surprenant cela puisse paraître, c'est loin d'être un best-seller. Pas que la vie de son héros soit dénuée d'intérêt, peut-être pouvons nous blâmer un style trop pauvre ou une mauvaise gestion du rythme, toujours est-il que... Voici cette histoire.

Dean partage l'affiche avec son frère Sam, de quatre ans son cadet.

Déjà sous les projecteurs alors que son monde se résumait au mobile au dessus de son berceau, le plus jeune de la fratrie était convoité par les fidèles de Lucifer. Papa John et maman Mary possédait une jolie maison nacrée au milieu des jolies habitations pavillonnaires mais maman cachait des méchants secrets sous son joli sourire. C’était pour ramener le corps mort mais encore tiède de John que Mary Campbell, à peu de mois près dix ans avant la naissance de son deuxième fils Sam, fit un pacte avec le  démon Azazel. Tout ce que demandait le démon majeur, dont la seule existence était un majeur tendu vers Dieu et ses suivants, c’était de pouvoir nourrir le nouveau né à venir de son sang. Quand Azazel revint réclamer son dû, il posa les gouttes souillé de son sang entre les lèvres pouponnes de Sam sans omettre d’arracher l’âme de sa contractante en brûlant son corps et le squelette de son logis. Ce soir là Dean ne fut pas vraiment assez présent pour réellement être considérer comme un protagoniste, courant vers la voiture en trébuchant sur son pyjama encore frais de la lessive du matin, ses bras cramponnés sur le frêle corps de son frère.

Plus de vingt ans plus tard, Dean Winchester était un homme équilibré, toujours une arme à feu dans la main droite pour contre-balancer le pieu en bois dans sa main gauche. Soldat de la revanche de son père, il était appliqué dans son travail et talentueux dans son rôle. Un chasseur né, tueur de saloperies en tous genre depuis qu’il avait l’âge de tenir un six coup. Vampires, Loup-garous, Fantômes, Goules,… Avec son père il traversait l’Amérique dans l’Impala qui les avaient vu grandirent, s’arrêtant dans des hôtels miteux pour dormir une poignée d’heure et avaler un burger luisant avant de se remettre en route, en quête du démon qui avait anéantit le calme d’une vie normal d’une simple étincelle. Cette vie était, sans être pleinement satisfaisante, sa vie. Et il éprouvait envers elle une affection et une fierté vacillante, déphasée mais sincère.

C’est pourquoi quand son père ne revint pas d’une mission, Dean se présenta à la porte de son frère qui les avaient quittés depuis plusieurs années pour suivre le saint chemin de ses études de droit. Derrière sa grossièreté à faire rougir un public de démons, sous son caractère de merde, bien caché par son air rebelle et sa propension à finir une journée maculé d’organes et de tripes éparses, Dean était le bon fils. Celui qui ne remettait pas en question les ordres du paternelle, qui suivrait sa voie jusqu’à la bouche béante, brûlante et sombre des enfers, en attente d’une validation et d’une attention parfois dilué dans des tonnes d’ordonnances. Sam était le révolté, le lucide qui écarquillait ses yeux sur un passé qu’il n’acceptait pas. Il n’était pas un soldat, il n’était pas non plus un enchaîné, il était celui qui brisait les chaînes du père en rejetant tout ce qui baignait dans sa lumière. Tout excepté son aîné. Qui se présenta à lui en lui demandant son aide, la seule aide qui comptait, pour ne pas être seul au monde.

Et quand Azazel fit de Sam un homme seul au monde également en tuant Jessica Moore, les deux frère prirent la route sur les chemins oubliés d’une Amérique en perdition pour se dresser contre le mal.

Les Winchester étaient définitivement engagé dans une quête de purification qui leur prenait un peu de leurs vie à chaque étape. Dean regardait une perte après l’autre ; sa mère, son père, son frère. Comme une redite d’un vieux programme dépoussiéré, l’aîné des Winchester se rendit à la croisée des chemins pour y promettre son âme contre le retour de son frère et un sursis d’un an pour en profiter. Un an c’était court. Mais vivre une décennie de plus sans Sam c’était long.

L’horloge célébrait minuit et l’année qui venait de s’écouler alors que les griffes féroces des molosses de l’enfer commençaient à dépecer religieusement la chair de son abdomen. Son âme s’écoulait entre les crocs translucides des bêtes qui abandonnèrent sa carcasse le travail accomplit. Ainsi s’achevait la vie de l’aîné des Winchester, un homme recherché dans plusieurs états pour de nombreuses exactions, un homme qui avait laissé sa photo sur plusieurs mur crasseux de restaurant gras en avalant 30 burgers d’affilés, un homme qui aurait certainement pu faire mieux et peut-être faire pire. Dean alla naturellement en enfer, il prit tout simplement un sacré raccourci, mais c’était son destin. Et peut-être le destin de tous, à défaut du contraire.

D’abord tranchés par les lames des centaines de démons exorcisés par ses bons soins, il prit finalement le manche pour goûter au plaisir sadique de la torture.  C’était comme trouver entre ses doigts l’outil parfait de sa vocation. Une terrible prédisposition à la violence et une connaissance innée du rythme à imposer à la douleur pour la rendre intolérable. Les décennies avaient transformés ses propres cris en ceux de ses victimes. Personne n’est jamais réellement innocent.

La mémoire est une gentille fille quand elle pose le voile de la confusion sur des souvenirs trop brûlant. Dean se réveilla 4 mois après sa mort, enfermé dans un tombeau de bois dont il s’extirpa dans une panique animal.  Au milieu d’une plaine oubliée de l’Amérique profonde, il trônait, son souffle était sifflant dans sa gorge et son bras irradiait d’une chaleur qui transperçait plus que sa peau. Sur elle été marquée la main de ce qui l’avait extirpé des enfers. C’était la première fois qu’il connu la résurrection, mais pas la dernière. Car devant lui s’ouvrait un nouveau livre dont il ne connaissait pas encore les règles.

Sa famille retrouvée, il se mit en quête de l’entité qui semblait le suivre, le veiller dans un but inconnu. Et quand il la trouva, il dit face à quelque chose qu’il ne pouvait pas tuer, quelque chose qu’il ne voulait pas regarder, une vérité fascinante et acide. Devant lui se déployait l’ombre des ailes du dieu qui les avaient abandonnés même avant leur naissance. Castiel était cet ange du seigneur qu’il ne voulait pas concevoir. Celui qui sauvait les âmes aussi détraquées que la sienne de l’enfer sous les ordres de Dieu ? Mon cul… Imaginer qu’un petit groupe de gentils anges veillaient sur eux depuis leurs petits nuages et qu’ils avaient enfin décidé de se montrer, c’était trop doux pour qu’il l’avale sans épine. Et dans un sens il fut déçu, dans un autre assez satisfait, car c’était loin d’être le cas. Tous les ailés laissaient les pauvres humains qu’ils étaient se battre contre les forces du mal en étant les grands absents de l’équation. Ils se faisaient tous emplumés, pas une âme céleste n’avait vu Dieu depuis des millénaires. Cas’ était peut-être la seule entité divine qui trouvait grâce aux yeux du chasseur qui voyait en lui un miroir déformant de ce qu’il aurait été entre les mains d’un père plus omniscient et pouvant créer à sa guise.

A partir du moment où la vérité éclata, celle que seul les archange dictait leur loi au nom de Dieu, alors Dean, son frère et l’ange Renégat tentèrent de se dresser contre les forces d’un destin auquel il ne croyait pas, cultivant à trois une liberté fantasmée. Celle d’empêcher l’apocalypse que le paradis et l’enfer convoitaient pour appeler désespérément Dieu à se montrer. Sam était l’hôte parfait de Lucifer, Dean était l’hôte parfait de Saint-Michel, Castiel était un soldat du paradis impitoyable. C’était clair, néanmoins ils semblaient tous trois incapables de tenir leurs foutus rôles et leur vie de pêcheurs s’écrivait entre les pages de plusieurs romans teen-age écrit par un certain Carver Edlund, aussi appelé Chuck. Un prophète vraisemblablement, qui couchait sur le papier d’une obscure maison d’édition toute l’existence des deux frères depuis leur retrouvaille.  

Quelle dommage que les romans se soient arrêtés après la première Mort de Dean car tellement d’événements auraient pu venir agrémenter la bibliothèque d’une poignée de fan et peut-être faire de la série un ouvrage traversant les frontières du continent américain. Car Sam offrit son corps à Lucifer pour le tromper et le ramener dans la cage dont il s’était échappé et Michel dut se rabattre sur le corps du demi-frère à peine connu des Winchester avant d’être entraînée dans la chute de son diable de frère. Le paradis sans gouvernant ploya sous le poids du libre-arbitre, chaque ange rejoignant un clan, celui de l’ange Renégat Castiel ou du prosélyte de l’apocalypse Raphael. C’était la guerre. Sam fut extirpé des enfers sans son âme. L’ange libéré se heurta à la dure réalité qu’était celle des choix et de leurs conséquences et pour sauver la terre devint son bourreau avant de payer le prix de son arrogance par la mort.

De si nombreux drames survinrent ; renaissance, mort, implacable fatalité de la fin du monde. Les Winchester et l’ange revinrent de nombreuses fois du trépas, trouvant sur leurs chemins de nouveaux ennemis, de nouveaux alliés, de nouvelles fins du monde à éviter. Si il venait à quelqu’un de vouloir écrire leur histoire dans son intégralité, alors il faudrait l’équivalent de 4 bibles ou presque 13 000 minutes de métrage. Ils se battirent contre les léviathans, d’antiques créatures qui avait fait de Castiel un Dieu sans miséricorde, cherchèrent à fermer les portes de l’enfer en épargnant de peu la vie de Sam qui passait les épreuves pour cette tâche, ils se dressèrent simultanément contre Abaddon et Métatron, qui firent respectivement de Dean et de Castiel un démon et le complice de la chute des anges du Paradis. Chaque embûche fut surmonté avec un entêtement proche de la folie.

Quand ils revinrent enfin triomphant, ayant même tuer la mort dans leur obstination de se dresser contre la fatalité, le clan Winchester firent alors face aux forces cosmiques. Les ténèbres voulaient raser leur monde pour se venger du cruel sort que Dieu lui a réservé. Frère et Sœur, Chuck et Amara , se retrouvèrent, se haïrent, se pardonnèrent avant de quitter ce monde en laissant derrière eux Mary Winchester revenue d’entre les morts.  Un cadeau. Un mythe qui prenait vie. Une chasseuse qui rejoignait leur clan.

Et le dernier tome de leur épopée pu s’ouvrir sur la naissance du fils de Lucifer et d’une humaine trompée par le serpent. La naissance d’un nephilims, être à la puissance démesuré. Enfant confié entre les mains déchues de Castiel et qui prit soin du nouveau-né et nommé Jack. Qui trouva place dans l’ersatz d’une famille branlante et cible de la colère du paradis et de l’enfer. L’année fut longue pour tous, elle parue interminable pour Dean. Le maintenant quarantenaire donna son corps à Michel pour tuer Lucifer, l’incurable maladie de ce monde qui ne cessait de revenir frôler ces terres de sa pestilente assurance. Récupérer son corps fut une épreuve, une épreuve qui coûta son âme à Jack. Oh toute la suite semblait découler de cette action… Semblait. Sans son âme, le garçon était plus prompte aux « accidents ». Dean n’était pas prêt à perdre sa mère une nouvelle fois, alors quand son âme rejoignit le ciel ne laissant derrière elle qu’un sable cendré et une place vide, une poche de colère macérant prêt de son coeur s’ouvrit et se répandit à lui. C’était une rancune rance et acide qu’il cultivait qu’il alimentait depuis son enfance, depuis qu’il se demandait à quel point le monde pouvait être damné pour que même le Dieu qui l’avait créé ne veuille pas y poser un doigt pour tenter de soigner leurs plaies béante, depuis qu’il avait passé un an à se battre au purgatoire et à ne compter que sur la rage pour défendre son corps encore debout.
Jack tua sa mère car elle était la voix de la raison qu’il ne voulait, ne pouvait pas écouter, balayant son existence d’une pensée lâchée à un instant de divagation. Et Dean voulait le tuer pour ça, il n’était que fureur et amertume. Il voulait mettre toutes la faute sur les épaules aux ailes brûlées de Castiel et enterrer chaque source de son chagrin sous cette terre malade. Alors quand Dieu lui-même proposa au deux frère une solution pour en finir avec le fils de Lucifer, l’aîné la prit sans vaciller, son cadet cherchait une autre solution qu’il ne trouvait pas. Dean voulait être libre, se libérer de cette souffrance qui lui donnait l’impression d’être enfermé dans une vie de perte et de retour sans logique.


Oh mais nous savons maintenant à quel point Dieu ne veut pas que ces personnages soient libre, et Dean le sait aussi. Quand Dean avait pointé son arme sur Jack, il avait fait un choix de trop en choisissant de l’épargner, celui que Chuck n’avait pas pu supporter. Dieu était en toute chose, il choisira la fin de cette histoire, c’est pour ça qu’il tua le néphilim de lui même avec une pointe d’agacement et ouvert les portes de l’enfer, littéralement à trois pas de là.  Dean Winchester n’était pas prêt à faire face au fait que sa vie n’était qu’une succession de choix fait par un Dieu absent mais prêt ou pas, il devait y faire face. Jack était mort, l’enfer se déchaînait sur terre, il était prêt à tout pour tuer Dieu et retrouver sa liberté pour sauver le monde. A tout.

  

De l'autre côté de l'écran ~

Pseudo : Reiko
Âge : 25 ans
D'où tu viens ? De la planète Terre !  
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Tes séries préférées ? Supernatural, Avatar the Last Airbender, The Mandalorian, The Boys, The Hauting of Hill House, Real Humans.
Tes films préférés ? MCU, Star Wars.
Tes livres préférés ? Under the Red Hood, Red Hood Lost days, La trilogie des Bartiméus, Je ne suis pas un homme, Fullmetal Achemist.  
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