Histoire : 
Je suis née le 12 novembre 1982 à Beer Sheva en Israël. J’avais une petite sœur nommée Tali et un demi-frère portant le nom d’Ari. Ma mère, Rivka voulait que je sois l’une de ces petites filles qui joue à la poupée. Malheureusement pour elle, cela ne m’a jamais intéressée. J’étais bien plus préoccupée par le travail de mon père que par les jouets de mes copines de classes. En effet, mon père, Eli David était directeur adjoint du Mossad. Dès toute petite j’apprenais à me battre, à me servir d’armes et à espionner dans le but d’un jour servir mon pays.
J’avais 19 ans lorsque Tali est morte dans un attentat suicide. Cela m’a profondément marqué, mais j’ai réussi à garder la tête haute et à ne pas sombrer dans le chagrin. Je pense que mon séjour dans l’armée m’a beaucoup aidé. En effet, conformément à la loi de mon pays, c’est à cette époque que j’ai rejoint l’armée israélienne. Pour la première fois, je me suis battue en dehors d’un simple entrainement. Bien vite, mes supérieurs ont remarqué que j’étais plutôt douée. L’entrainement que je suivais depuis des années était en train de payer.
Après deux années dans le Tsahal, mon père a accepté de me faire rentrer au Mossad. Je suis alors devenue membre d’une unité nommée Kidon. Notre unité avait des buts simples : Assassinat, sabotage et guerre psychologiques. Et je faisais ça sans le moindre remord, m’enfermant dans cette carapace qui m’enveloppait depuis des années. C’est au cours d’une de ces missions, que j’ai rencontré au Caire Jennifer Shepard, une agent du NCIS. Je lui ai alors sauvé la vie
Aussi, lorsqu’elle est devenue Directrice de l’agence américaine, elle a fait appel à moi pour me prévenir que l’agent spécial Leroy Jethro Gibbs accusait Ari d’avoir tué l’agent Caitlin Todd. Persuadée que cet homme avait tort, je débarquais à Washington pour défendre mon frère. Ari était en mission d’infiltration au sein d’une agence terroriste, mais il faisait partie des nôtres ! Pourtant, Gibbs était persuadé d’avoir raison. Alors j’ai accepté de l’aider s’il s’avérait que je me trompais au sujet d’Ari.

A Tel Aviv, mon père avait déjà accepté que son propre fils fût un terroriste. Il m’ordonna de le tuer afin de gagner la confiance de Gibbs et rapprocher les deux agences. Pourtant, lorsque je vis Ari braquer une arme sur Gibbs dans la propre cave de ce dernier, tout en avouant ses crimes, et que je lui ai tiré une balle dans la tête, ce n’était pas pour mon père que je faisais ça. C’était pour moi. Ari m’avait trahi. Il nous avait tous trahi.
Suite à cette évènement, je suis devenue officier de liaisons entre le NCIS et le MOSSAD. J’ai bien vite été acceptée par les agents Tony Dinozzo et Mc Gee ainsi que par le Docteur Mallard et son adjoint Jimmy Palmer. Pour Abby, ça a été un peu plus compliqué, mais nous avons finis par bien nous entendre.
Quelques mois après mon arrivée à l’agence et la mort de l’agent Todd, l’équipe dut faire face à un nouveau coup dur. En effet, Gibbs fut victime d’un accident qui le poussa à démissionner. Comme je savais très bien le faire, je cachais ma peine le jour de son départ. Mais en réalité, j’avais une énorme boule dans ma gorge quand il franchit la sortie du bâtiment. On ne se connaissait pas depuis très longtemps. Mais j’avais plus confiance en lui qu’en mon propre père. Aussi, lorsque je me retrouvais accusée à tort d’espionnage, c’est à lui que je fis appel pour me sortir de là. Et ainsi, Gibbs fit son retour au sein du NCIS.
Puis, de nouveau, la mort frappa l’agence. Alors que Tony et moi devions protéger Jenny lors des obsèques d’un ami à Los Angeles, le directeur nous échappa. Malheureusement, elle se fit tué par de vieux ennemis. Suite à cela, Léon Vance, le directeur adjoint et vieille connaissance de mon père, prit la tête de l’agence. L’une de ses premières décisions fut de démanteler l’équipe. Ainsi, je terminais mon travail à Washington et rentrait à Tel Aviv. Bien entendu, le NCIS me manquait. L’équipe me manquait. Ils étaient en train de devenir la famille dont j’avais toujours rêvé. Mais j’avais l’impression de mériter ce que je vivais. Au fond de moi, je me sentais encore responsable de la mort de Jenny.
Cependant, en Israël, je n’eus aucun mal à reprendre mon travail au sein du MOSSAD. Assez vite, je me rapprochais de mon partenaire, Michael Rivkin et nous finîmes par sortir ensemble. Peut-être parce qu’au fond de moi je pensais qu’en m’attachant fortement à quelqu’un ici, je regretterais moins Washington ? Je l’ignore. Je ne sais même pas si je l’ai aimé. Mais j’ai finis par faire mon retour au NCIS après que Vance eu expliqué que son démantèlement était fait pour trouver une taupe. Et lorsque Tony a tué Michael par légitime défense, je n’ai pas réussi à le croire. Alors, de nouveau, je suis entré au pays. J’avais besoin de faire le point. Sur moi. Sur ma vie. Sur mes sentiments.
Je me retrouvais alors à reprendre le travail de Michael et c’est ainsi que je me retrouvais prisonnière en Somalie par une organisation terroriste. Après quelques mois de captivité et de torture je fus sauvée. Non pas par mes coéquipiers du MOSSAD, mais par mes anciens collègues du NCIS. Tony et Tim ont faillis mourir pour moi ce jour-là. J’entends encore les mots de Tony, le corps remplis d’un espèce de sérum de vérité, « Couldn’t live without you. ». Encore une fois, j’ai fait semblant. Semblant que ces mots ne me touchaient pas. Semblant que je m’en moquais. Je lui ai juste dit qu’il mourrait avec moi.
Mais en réalité, ces mots, cette captivité, ce sauvetage m’ont fait réaliser que j’avais aujourd’hui plus d’affection pour le NCIS que pour le MOSSAD. C’était eux qui m’avaient sauvé. C’était eux qui s’étaient inquiétés pour moi. Eux qui m’aimaient. Et c’était eux que j’aimais. Alors, j’ai décidé de rejoindre le NCIS à plein temps. Non plus en tant qu’officier de liaison. Mais en tant qu’agent.
Je passais de belles années à Washington, fière d’avoir une nouvelle famille. Un nouveau pays. Je me rapprochais d’avantage de Tony. Mais je fus donc surprise d’apprendre que Tony nous avait caché l’existence de sa nièce. Une adorable petite blonde nommée Chloé dont il s’occupait en l’absence de la mère de la petite. De plus, Tony et moi avions beau tous les deux avoir des sentiments l’un pour l’autre, notre relation n’évolua pas sur un plan sentimental. Je fus même quelque temps en couple avec un agent de la CIA, Ray Cruz avec lequel je rompis lorsque je compris qu’il m’avait mentis.

Cela faisait bientôt deux ans que j’étais agent du NCIS quand, lors d’une visite à Washington, mon père et la femme du directeur Vance furent tous les deux tués. J’avais beau en vouloir à mon père pour beaucoup de choses, j’avais beau m’être éloigné de lui, sa mort me marqua profondément. Il était le dernier membre de ma famille de sang. Après ma mère, ma sœur, et mon frère, mon père mourrait. Je traquais les responsables de sa mort. Puis, quand Gibbs se retrouva dans de mauvais draps et qu’avec le reste de l’équipe je pris la décision de démissionner, par soutient à notre patron, j’en profitais pour rentrer en Israël, afin de pleurer mon père et de nouveau réfléchir sur ma vie.
Cependant, malgré la distance, des ennemis de Gibbs et du NCIS me démasquèrent et ils me tirèrent une balle dans la jambe. Je fus alors soignée par Deana, une ancienne voisine. Mais il s’avéra qu’elle me haïssait. En effet, elle aimait Ari et ne me pardonnait pas de l’avoir tué. Je me cachais alors dans une vieille maison. Pourtant, quelqu’un parvins à me retrouver. Tony me connaissait par cœur. J’étais si heureuse de le voir. Il tenta de me ramener à Washington, mais je refusais. J’avais passé ces dernières années à alterner ma vie entre le NCIS et le MOSSAD. Il y avait à présent des choses que je voulais faire seule. Cependant ce soir-là, nous finîmes par enfin nous avouer les sentiments que nous avions l’un pour l’autres, et nous passâmes la nuit ensemble.

Cela faisait quelques semaines que Tony était partit quand je compris que quelque chose se passait en moi. J’étais enceinte. Persuadée qu’au fond de lui Tony m’en voulait d’avoir préféré une vie reposante dans la campagne Israélienne à une vie mouvementée à Washington avec lui, je cachais cette grossesse à mes amis. Coupant tout contact avec les Etats Unis. Je mis au monde une petite fille que je prénommais Tali en souvenir de ma sœur et je l’élevais seule avec tout mon amour. Pourtant, lorsque Tali, âgée d’une vingtaine de mois me demanda de sa petite voix douce « Où est papa ? », il me sembla évident que dans cette histoire, j’avais agis de manière très égoïste. Tali avait le droit de connaitre son père. Tony avait le droit de connaitre sa fille.

Alors, de nouveau, je retournais à Washington et je me rendais à l’appartement de Tony. Il eut un peu de mal à accepter tout ce que je lui disais. Mais nous finîmes par entamer une relation cachée qui dura plusieurs mois. Cependant, lorsque je tombais de nouveau enceinte, Tony me demanda enfin en mariage et je répondis oui aussitôt. Je fis alors mon retour parmi nos amis communs. Abby m’en voulait de lui avoir caché mon retour, mais elle finit par accepter d’être ma témoin.
On me réintégra dans l’équipe. Mais, alors que mon fils avait à peine quelques mois et que je me trouvais en mission sous couverture, le bâtiment dans lequel j’étais sensée me trouver explosa. Les corps de trouvant dedans étant carbonisés, il était difficile de les identifier. Alors, on me déclara comme morte.

Mais la réalité est tout autre. Encore une fois, mon passé me rattrapait. Tout ceci était un coup monté par Deena qui voulait encore se venger de la mort d’Ari. Mais cette fois, elle avait avec elle des hommes qui semblaient êtres des magiciens. Et ils étaient très doués pour faire souffrir les gens. On m’écorcha vif à certains endroits, on me viola, on me brûla, on m’empoisonna. J’avais appris à me taire. A encaisser. A simuler. Mais là, la douleur était trop vive. Elle dépassait tout ce que je pouvais imaginer. Je perdais peu à peu gout à la vie. La seule chose qui m’empêchait d’y mettre fin était cette image de mon mari et nos enfants qui restaient gravée dans ma tête
Je pensais mourir dans cette pièce. Pourtant, après je ne sais combien de jours, de mois, de torture, une personne vint me sauver. Pensant dans un premier temps qu’il s’agissait d’un piège, je la suivais hésitante. Mais, elle me guida finalement par la sortie. Libre. J’étais enfin libre.
Traumatisée. Presque apeurée, je courrais sans savoir où j’allais. Tony. Il fallait que je trouve Tony. Je dois toujours le retrouver.


Caractère : 
Je suis une personne au caractère bien trempé qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Je suis impulsive, et je suis souvent de que me dis mon instinct. Je ne vais pas hésiter à rire avec mes collègues ou même à me moquer d’eux. Il m’arrive même de séduire des gens dans l’unique but de les déstabiliser. Pourtant, derrière cette femme, se cache quelqu’un de fragile, enfermée dans une carapace. J’ai beau dire ce que je pense, je ne dis jamais ce que je ressens. Préférant garder cette apparence de femme forte. Ainsi, je ne pleure presque jamais en public.

Compétences :
- Maitrise des armes à feu et armes blanches. Je sais tuer avec le moindre objet.
- Ceinture noire de karaté, de taekwondo et de kick-boxing.
- Grande mémoire visuelle
- Parle 9 langues, mais je me trompe souvent dans les expressions idiomatiques
- Espionage

De l'autre côté de l'écran ~ 

Voir Steve d'amour <3