Bonjour à toi, je m'appelle Thorin Oakenshield, mais tu peux aussi m'appeler Thorin. J'ai 35 ans. Dans la vie je suis bisexuel et actuellement célibataire. On me dit souvent que je ressemble à Richard Armitage, et surtout je suis issu de The Hobbit.

Vous a-t-on déjà parlé des nains, de leur fierté, leur orgueil, leur entêtement, leurs manières plutôt rustres et directes mais aussi de leur franchise, de leur loyauté et de leur honnêteté à nulle autre pareille ? Thorin représente bien les plus gros défauts et les plus grandes qualités de son peuple. Il est borné, n'écoute pas souvent les conseils qu'on lui prodigue et croit en la valeur d'un homme uniquement lorsqu'il le connaît bien. Prompt à juger mais tout aussi rapide à présenter des excuses lorsqu'il reconnaît avoir commis une erreur. Thorin est cependant moins bruyant et plus mesuré que certains membres de son peuple. Les années de perdition l'ont rendu taciturne, renfermé et maussade. Il porte le poids des morts et de nombreuses responsabilités sur ses épaules.
De nos jours, il a oublié son histoire et son vécu en Terre du Milieu. Il est un homme moderne un peu bourru, devenu architecte. Il aime beaucoup les chats. Fait de la moto. Il aime l'alcool fort et le tient bien.

Erebor, la montagne solitaire comme on l'appelle aujourd'hui. Ça n'a pas toujours été le cas. Fut un temps où le montagne était un endroit prospère envié de bien des peuples, des montagnes bleues jusqu'aux monts de fer. Les forges ne cessaient jamais leur cacophonie et le son des pioches résonnaient jusqu'au plus profond des abysses. L'or, les joyaux, les armes, les armures, les métaux précieux... Tout était fabriqué, vendu, exporté, ou stocké dans les nombreuses salles de richesses. C'était un endroit chaleureux, et magnifique. La nuance des flammes sur l'argent et l'émeraude brillaient dans les yeux de chaque artisan.

Mon grand-père sombra petit à petit dans la folie, rongé par une maladie paranoïaque et avide. Cela causa peut-être notre perte car l'or et les joyaux attirèrent Smaug et sa calamité, sa désolation. De mon peuple, il ne resta plus qu'une poignée de nains. Nulle aide ne vint des elfes ou des hommes. Nous étions seuls, sans alliés, perdus et sans foyer alors que nous marchions sur les routes. Je perdis mon grand-père lors de La bataille d'Azanulbizar alors que nous tentions de récupérer la Moria aux mains des Orques. Mon père disparut ce jour-là, et nul ne le revit plus jamais.
C'était à moi de guider mon peuple - ou ce qu'il en restait. Nous rejoignîmes les montagnes bleues où une seconde chance nous fut offerte des années après Smaug. Mais jamais je ne pus oublier les dédales rocheux, la chaleur des forges et la musique de notre peuple tout entier qui vivait au même rythme que notre montagne. Erebor était ma maison, mon foyer, mon âme.

La chance de reconquérir notre bien me fut offerte par Gandalf le Gris. Fichu magicien. Pourtant, je lui suis reconnaissant de son aide. Les volontaires furent difficiles à trouver en dehors des amis les plus proches, et de la famille. Nos pas nous menèrent d'abord dans la Comté et je pris le magicien pour un fou qui voulait causer notre perte en nous fourrant dans les pattes un hobbit qui n'avait jamais dépassé la frontière de son petit village paisible.
La quête qui suivit, je crois que tout le monde la connaît - elle est entrée dans quelques légendes. Les périples, les obstacles, la guerre ma propre bêtise. La dernière image que je garde de ce monde est le visage de Bilbo au devant d'un ciel glacé, des larmes brouillant son regard et creusant des sillons sur ses joues alors qu'il me parlait d'une voix lointaine, égarée, que je n'entendais déjà plus.

De l'autre côté de l'écran ~

Pseudo : Sly
Prénom :
Âge : 23 ans
D'où tu viens ?
Comment t'es arrivé sur le forum ? C'est la faute de Connor-Nate-Dick
Tes séries préférées ?
Tes films préférés ?
Tes livres préférés ?
T'as autre chose à nous dire ?