| The Joker - I'm the villain of your dreams | Ven 18 Sep 2020 - 20:24 | | The Joker
Bonjour à toi, je m'appelle Joker, mais tu peux aussi m'appeler Jack, John ou Arthur. J'ai un âge inconnu. Dans la vie je suis batousexuel bisexuel et actuellement obsédé par une chauve-souris. On me dit souvent que je ressemble à Joaquin Phoenix, et surtout je suis issu de DC Comics. Le Joker ne semble avoir aucune limite dans sa folie. La mort-même ne lui fait absolument pas peur. Il tue, il vole, ... Il s'amuse. Quant à ses gadgets, ils sont surtout... explosifs ! Il adore les bombes, les " boum". Mais ce n'est pas tout, il invente aussi beaucoup de pièges qui ne sont, en fait, pas piégés. Comme un pistolet tirant un petit drapeau marqué " Bang !" dessus ou des mitraillettes lançant des paillettes. Sur son costume mauve, vous verrez souvent une fleur orangée. Quant à un dernier point particulier, vous admettrez que son sourire démentiel est nettement remarquable sur son visage. Les psychiatres disent de lui qu'il a un « super-équilibre-mental ». En d'autres termes, le Joker n'a pas de personnalité définie. Il se réinvente chaque jour une histoire, un passé, des objectifs, des envies. Bien sûr, on remarquera assez vite des traits récurrents chez lui : sa malice, son sadisme, sa ruse, son égocentrisme et son humour – souvent douteux. Le Joker est conscient de sa folie, mais ne veut rien y changer car, de toute façon, selon lui, il est irrécupérable. On ne pourra pas le soigner... Et il ne veut pas vraiment être soigné. Le mal est fait en lui, c'est comme ça. Autant s'amuser, non ? On pourrait dire que cet homme a une intelligence extrêmement développée car les plans qu'il conçoit sont tous d'un génie remarquable, il est capable de les adapter et de les modifier selon les circonstances. C'est un manipulateur hors pair qui n'hésite pas à user, par exemple, des sentiments d'Harley à son égard pour obtenir d'elle tout ce qu'il souhaite. Ses paroles sont toujours très mystérieuses, comme toute sa personne, ce qui le rend assez attractif et fascinant, en somme. De plus, le Joker arrive à cerner la personnalité des gens en un temps record. C'est, entre autres, pourquoi il connaît Batman par cœur, ses points faibles comme ses points forts, et est son ennemi le plus redoutable. Psychopathe et sociopathe, le Joker n'a aucune pitié. S'il laisse la vie sauve à quelqu'un, cela sera uniquement par intérêt - ou par amusement. Il n'a aucune éthique... Mais plus que tout – et c'est peut-être ce qui le distingue de beaucoup d'autres – le Joker ne fait pas tout cela pour l'argent ou le pouvoir, même s'il le revendique souvent (puisqu'il faut l'avouer, le pouvoir, c'est toujours intéressant !) mais tout simplement parce que ça l'amuse. Il ne veut pas s'ennuyer – car quoi de plus triste que l'ennuie ? Il veut rire, danser, chanter, faire le fou.... ! Tout en servant ses propres intérêts. L'un de ses buts, également, est de montrer à Batman, ainsi qu'au monde, qu'ils ne sont pas différents. Tout le monde est fou... Aussi fou que lui. Et c'est une théorie qu'il aimerait beaucoup démontrer en plongeant le monde dans le chaos. Il est important de préciser que le Joker adore prendre des risques et relève presque tous les défis. Il ne faut pas s'ennuyer, n'est-ce pas ? Souvent, il joue à la roulette russe sur lui-même. Une chance inouïe l'accompagne puisqu'il est toujours vivant. Mais le Joker n'a pas peur de mourir, c'est le cadet de ses soucis. C'est peut-être ce qui le rend encore plus fou, encore plus terrifiant, puisqu'il n'a aucune limite propre. Cela le rend dangereux car hautement imprévisible, lunatique. On ne sait jamais comment il pourrait réagir et il en a surpris plus d'un. Mais une question subsiste : le Joker est-il réellement fou ou est-ce simplement l'air qu'il se donne ? Car s'il dit parfois qu'il est devenu ce qu'il est à cause d'incidents dans sa vie, il affirme également que "Tuer est un choix". Aurait-il choisi de devenir fou ? Peut-être est-il simplement la plus lucide personne au monde.... Et d'ailleurs, qu'est-ce que la folie ? À méditer ! * * * Les mains attachées par de lourdes chaînes, je marchai en compagnie de deux gorilles dans les couloirs de l'asile d'Arkham, sourire aux lèvres. Je regardai tout ces visages familiers du personnel qui me jetaient des regards discrets et craintifs. Ah ! Je me sentais puissant. Je me sentais chez moi. Hihi. On me fit entrer dans une petite salle carrée où, collée au mur de droite, se trouvait une table en fer nue. La charmante doctoresse, Harleen Quinzel, – psychiatre c'est ça ? – m'attendait. J'avais été son premier patient – et on n'oublie jamais sa première fois, pas vrai ? En me voyant arriver, elle se leva avec un grand sourire jovial. Je m'assis tranquillement à ma place et passai ma langue sur mes lèvres dépourvues de maquillage. Je n'avais pas ma petite collection ici. Dommage ! Elles étaient tellement belles avec ce rouge vermeil... Haha. « De quoi voulez-vous parler aujourd'hui ? »« Ah ! Très chère... Parler, parler, parler... Et si nous nous regardions dans le blanc des yeux, pour une fois, hein ? Cela pourrait peut-être vous inspirer et moi aussi... Si vous voyez ce que je veux dire. Hahah ! »« Allons ! Cessez de me taquiner ainsi. »J'explosai d'un rire dont moi seul avait le secret. Je finis par souffler et me penchai en avant pour plonger mes yeux dans les siens. J'aimais bien cette petite. Pas seulement pour ses formes généreuses, non, non ! Ni pour son caractère naïf... Quoique, peut-être un peu... Mais disons qu'à l'avenir, elle allait m'être très utile. Avoir une alliée dans un hôpital était le meilleur moyen pour s'en échapper facilement. Autant dire que j'avais déjà cette gamine dans ma poche ! Mon charme fou, mon beau sourire et mes blagues vaseuses semblaient faire leur petit effet ! Ah, quel homme faisais-je ! « Sérieusement, Mr. J, si je puis vous appeler ainsi, pourquoi faites-vous toutes ces choses ? »Je poussai un léger soupir. Ces psychiatres étaient, malgré tout, tous les mêmes. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Peut-être n'y avait-il pas de réponse ! Je trouvais ça drôle, tout simplement. Mais ça, ils ne le comprenaient pas. Il fallait bien trouver une raison à la démence, à l'inhumain, sinon, comment y faire face ? Hahah ! Mais puisqu'il fallait parler, se confier... Autant entrer dans leur petit jeu, pas vrai ? Leur donner une légère satisfaction avant de la leur arracher. J'avais inventé tellement d'histoires que, pour dire la vérité, je ne savais plus très bien quelle était la mienne. Je ne savais plus d'où me venait ce sourire béat, je ne me souvenais plus de mon enfance. Avais-je un père alcoolique qui me frappait ? Étais-je né dans un cirque ? Ou bien ma mère était-elle morte d'un tragique accident sous mes yeux ? Des détails bloqués dans mon esprit. Je ne me souvenais pas. Il y avait trop de versions qui se bousculaient. « Je vais te dire pourquoi. Écoute-moi bien parce que je ne me répéterais pas deux fois. En fait... C'est parce que ça me fait rire ! »« Ça vous fait rire, vraiment ? » minauda-t-elle de sa petite voix de crécelle. « Parfaitement, ma chère ! Ca me fait rire de voir la bêtise humaine regroupée en un même endroit avant de.... BOUM ! Exploser... Pas toi ? »Elle ne me répondit pas toute suite. Je sentais qu'elle pesait sûrement le pour et le contre. Elle voulait me plaire. Et je voulais lui plaire en retour. J'avais besoin d'une godiche comme elle à ma cheville. Ca se faisait rare ces temps-ci... Une associée qui ne me ferait jamais faux bond. Si c'était par amour pour moi, c'était encore mieux ! Quel sentiment plus fort que l'amour ? Hahaha ! L'une des plus grandes folie de ce monde. Je reculais la tête et me calais contre le dossier de la chaise. « C'est un point de vu très excitant, Mr. J ! »Très excitant ? Un choix de mot bien amusant ! Mon sourire s'élargit – du moins si cela était possible – et je posai mes mains liées devant moi, sur la table. Harleen appuya sa tête dans la paume de sa main et son regard me parut absent durant quelques minutes. Fantasmait-elle sur mon corps parfait ? Un petit rire s'échappa de mes lèvres et elle sembla revenir sur terre. « Je vais te raconter une histoire, Harley...Quand j'étais petit garçon, mon père était un homme violent et alcoolique. Personnellement, je ne l'aimais pas, il me faisait peur. Un homme un peu fou, mais moins que moi ! En fait, il frappait ma mère, comme il me frappait. Tu t'imagines bien qu'avec un homme pareil chez soi, les sourires se font rares, pas vrai ? Alors je ne souriais jamais. Ou très peu. En tout cas, jamais quand j'étais chez moi... Et puis un jour cet homme a tué ma mère. Je ne dirais pas qu'il l'a tué, « pouf », comme ça, non, non ! Plutôt... Dans un accès de rage. Je ne sais pas pourquoi. Il faudra le lui demander, peut-être ? Quand je suis entré dans la cuisine il s'est tourné vers moi. Mes yeux étaient larmoyants, mon air grave, peut-être un peu terrifié. Il m'a attrapé par le bras et a dressé devant moi son grand couteau de cuisine. La suite... Tu la devines ? Il m'a taillé ce beau sourire que j'affiche. « Pourquoi cet air si sérieux ? ». Mon père était un homme charmant ! En tout cas, on ne peut pas lui reprocher son manque d'humour ! Hahaha. »Une fois ma petite histoire terminée, je fixai Harley. Je me demandais quelle allait être sa réaction. Elle avait les sourcils levés, l'air interrogateur et un brin soupçonneux. Elle ouvrit les pages de mon dossier médical et les feuilleta avec une sorte de vénération, d'attention particulière. Ce dossier parlait de moi, alors il était forcément précieux. Pfff ah-ah ! Elle finit par trouver ce qu'elle cherchait et elle tourna le dossier vers moi. Normalement, les patients n'étaient pas censés les lire. Mais c'était inutile de lui rappeler ce point du règlement, pas vrai ? Je parcourus la fiche des yeux. Il y avait là les différentes versions des histoires que j'avais pu raconter aux médecins. Chaque jour, je revenais avec quelque chose de différent, fraîchement composé pendant la nuit ou tout simplement improvisé. J'adorais faire tourner les gens en bourrique ! Ils étaient incapables de donner un diagnostic et ça les rendait malades. Peut-être encore plus malade que moi. Hihi. « Moi j'aimerai bien la vraie histoire, Mr. J ! »Je levais mes bras menottés en l'air en agitant les doigts, l'air faussement déconfit. « Oh non, mince ! Tu n'y as pas cru ? »Harley rit et j'arrêtai mon cinéma, reposant mes mains sur mes cuisses. J'étais persuadé que si je lui avais donné la vraie version de mon histoire, elle ne l'aurait pas cru. De toute façon, c'était chose impossible puisque je ne me souvenais plus. La cuve d'acide, peut-être ? Je ne l'avais encore jamais raconté à personne celle-là. Je l'avais sans doute imaginé un jour que je m'ennuyais après voir fabriqué une bombe destinée à faire exploser les souterrains de Gotham. « Pas une seule seconde... Allez, dites-moi, s'il vous plaaaîît ! »Elle était amusante. Une vraie bouffonne. Tout roi avait besoin de ce genre de personnages ! Et je ne doutais pas un seul instant qu'elle serait mienne. Je lui fis un aimable sourire démentiel. Oui, aimable, oui... Ou peut-être pas... Ahah ! Quoiqu'il en soit, elle applaudit. Allons, bon ! « Comment se refuser à un si bon public ?C'était une nuit de brouillard. Il n'y avait pas une seule chauve-souris dans les rues. Le sol était encore humide, à cause de la pluie qui était tombée récemment. Le seul souffle de ma respiration accompagnait mes pas... Ainsi qu'un je-ne-sais-quoi que je devais fuir à tout prix. À l'époque, je m'étais laissé entraîner par un gang de mafieux, et la soirée avait plutôt mal tournée. Je poussai la porte de derrière l'usine dans laquelle nous nous trouvions. Elle claqua contre le mur d'un bruit sec. L'écho de mes pas s'ensuivit et je me dirigeai à l'aveuglette dans la pénombre des lieux. J'entendis soudain la même porte claquer. La peur s'empara de chaque centimètre de mon corps, j'allais sans doute me faire frapper, me faire tuer, me faire écorcher, égorger... ! Qui voudrait ça, ma chère ? Je commençai donc à gravir les escaliers en ferraille. Ils me suivaient toujours. Inlassablement. Ils allaient m'attraper. Et ce qui devait arriver arriva. L'un d'eux m'attrapa par la manche. Ma chemise se déchira. Entraîné par mon élan, je passais par-dessus bord et tombai la tête la première dans une grande cuve d'acide. Je crus mourir. C'est aussi ce qu'ils pensèrent puisqu'il s'enfuirent. Mais je ne péris pas, bien au contraire ! Lorsque je réussis à me sortir de cette horrible cuve acidifiée, j'étais devenu un autre homme. Le visage de la personne qui se reflétait dans les marres de boue n'avait plus rien d'humain. Et un sourire s'était figé sur mes lèvres. Ce à quoi j'éclatai de rire... »Je souris un peu plus. Cette histoire avait peut-être du vraie, mais peut-être était-elle aussi tirée par les cheveux. Survivre à de l'acide ? Je me prenais très certainement pour un sur-homme. Harleen me regardait avec des yeux ronds comme des billes. J'en tirais une certaine satisfaction. « Vraiment ? C'est ça... ? »« Tu sembles déçue. Tu t'attendais à un loup-garou ? Ou bien à un tragique accident de moto ? Ou peut-être à ce que je me le sois fait moi-même, heeein ? Avoue ! »« Je me demandais surtout si on pouvait survivre à un bac d'acide. » répondit-elle. « Sinon je ne serais pas là ! Ta-tadam ! » je partis dans un bref éclat de rire. Elle passa une main dans ses cheveux. Je me penchai alors vers elle, l'air conspirateur, et lui fis un clin d'œil. « En fait, mon cœur, il n'y a pas de bonne version de l'histoire. C'est à toi de choisir celle que tu préfères, c'est marrant, non ? Hihi ! »Elle pouffa, une main devant la bouche, et se pencha un peu vers moi à son tour. Je lui fis mon plus beau sourire. « Dis-moi, mon ange, tu ferais tout ce que je te demande, n'est-ce pas ? »« Vous savez bien que oui. » susurra-t-elle. C'était parfait ! Vraiment parfait ! Dans très peu de temps, je serais dehors à nouveau. Ma chauve-souris préférée allait devoir bouger son arrière train, une fois encore. Tout ce que je faisais, c'était pour lui. Batman. Que faire sans lui ? Que faire sans cette lutte infinie ? Et que ferait un criminel tel que moi sans un peu de résistance, hum ? Hihi ! J'avais hâte de recommencer ! J'adorais parler à cette porte de prison qu'était Batman ! Il avait une panoplie d'expressions hallucinantes : faire la tronche. Faire la tronche. Faire la tronche. Hahaha ! Je souris à Harley et me penchai un peu plus vers elle, jusqu'à ce que mes lèvres frôlent son oreille. « Alors tu sais ce que tu dois faire, ma chère. Je compte sur ton aide pour me faire sortir d'ici, comme d'habitude. »Nous scellâmes notre accord et elle appela les deux gorilles pour leur signifier que nous avions fini. Je partis d'un profond éclat de rire et suivis ces messieurs jusque dans ma cellule privée. Je m'allongeai sur la couchette et regardai le mur d'en face sans me dépeindre de mon sourire. Demain, au plus tard, je serais libre. De l'autre côté de l'écran ~
Pseudo : Sly Prénom : huhu Âge : 24 ans D'où tu viens ? Loin Comment t'es arrivé sur le forum ? *pointe Dick du doigt Tes séries préférées ? Tes films préférés ? Tes livres préférés ? T'as autre chose à nous dire ? |
|